Comment garantir une traduction cohérente ? (1/2 : le glossaire)

Vous voulez vous assurer que votre traducteur utilise certains termes précis et qu’il attribue toujours le même nom au même article, mais comment faire ?

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Pourquoi un glossaire ?

Pour un traducteur, même s’il est spécialisé dans votre secteur d’activité, il n’est pas toujours évident de savoir précisément comment nommer certaines pièces et, parfois, vous avez vos préférences internes, un jargon propre à votre société, ou des articles qui ne sont pas présentés dans un contexte suffisant.

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Prenons l’exemple typique du terme « valve » en anglais, ou « valvola » en italien, qui se traduira en français, selon le cas pas « vanne », « soupape » ou « robinet ». Heureusement, dans la plupart des cas, Olivier (mon époux et collaborateur) parvient à saisir le fonctionnement intime des machines sur lesquelles nous travaillons et à choisir le terme adéquat, mais ce n’est pas toujours évident et j’avoue que, sans sa grande compréhension des machines, je pourrais aisément me tromper.

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Demande d’infos, manque de professionnalisme ?

Bien au contraire.

Si votre traducteur vous demande un complément d’information, ne le prenez pas pour de l’incompétence. Au contraire, il s’agit d’une démarche responsable que seuls les traducteurs conscients de leurs limites et des difficultés de leur travail osent accomplir, malheureusement. Votre expertise est souvent très utile pour transmettre le message de façon optimale.

De même, une fois le document traduit, votre traducteur pourrait vous soumettre quelques vérifications pointues de dernière minute.

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Que puis-je faire en tant que client ?

En ayant une discussion détaillée à propos du projet et en répondant précisément aux questions de votre traducteur, vous lui permettrez de constituer un glossaire (une liste de mots et de leur traduction) adapté à VOTRE projet, à VOTRE société.

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Un glossaire se construit au fil du temps.
Un glossaire se construit au fil du temps.

Vous pouvez également prendre les devants et rédiger une liste de termes clefs que le traducteur est susceptible de rencontrer dans la traduction.

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Qu’advient-il de mon glossaire ?

Si votre traducteur utilise un outil de TAO, il pourra créer un ou plusieurs glossaires spécifique(s) à votre société et le(s) tenir à jour en fonction de vos remarques.

Par la suite, pour tous les travaux que vous lui confierez, votre traducteur se réfèrera à ce(s) glossaire(s) et y ajoutera de nouveaux termes au fil du temps.

Cela vous assurera une continuité dans la terminologie de votre communication d’entreprise.

Un bon glossaire est le produit de la collaboration entre un traducteur et son client.

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Ainsi, le meilleur moyen de vous garantir des traductions cohérentes et précises, c’est de développer une collaboration de longue durée avec votre traducteur.

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La mémoire de traduction est un autre outil permettant de maintenir la cohérence dans votre traduction.

Pour en savoir plus, rendez-vous dans la seconde partie de cet article.

Avez-vous des questions ? Laissez un commentaire, n’hésitez pas.

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Publié par

Manuel@

Agrégée de langue française. Professeur de français de 1997 à 2010. Traductrice depuis 2010. Passionnée par l'utilisation des réseaux sociaux et par l'organisation du travail, je suis sans cesse à la recherche de meilleurs outils et d'informations utiles. Aujourd'hui, je partage ce que j'ai appris au fil des dernières années avec mes collègues (en devenir, débutants ou confirmés) ainsi qu'avec les clients de traduction afin de leur apporter une vision globale et claire du monde de la traduction.