Peut-être n’en avez-vous pas conscience, mais votre rôle est CAPITAL !
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Bien entendu, la plupart des traductions peuvent être faites sans aucune interaction, ou presque, entre le traducteur et son client. Et pourtant …
Personne ne connaît votre produit aussi bien que vous et vous détenez de précieuses informations : la cible de votre message, votre jargon précis, des documents de référence, le but du document, votre ligne éditoriale, …
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Transmettre toutes ces informations à votre traducteur lui permettra d’ajuster au mieux la traduction à son contexte. De quelle manière ?
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Avant tout, vous pouvez éviter la surqualité qui, vous le savez, est un facteur important du prix de revient. La traduction ne fait pas exception à la règle. Doit-on porter la même attention à la formulation d’un manuel d’utilisation utilisé en interne qu’à un document de présentation tiré à quinze mille exemplaires sur papier de haute qualité destiné à promouvoir votre entreprise auprès de clients potentiels ? Il ne s’agit pas de bâcler le manuel, mais la traque des dernières coquilles, des répétitions ou la recherche de tournures de phrases plus élégantes nécessite un travail important et l’intervention de plusieurs relecteurs… et cela a un coût !
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Vous pouvez aider votre traducteur à produire un travail cohérent en lui expliquant clairement votre ligne éditoriale, en lui fournissant une liste de termes précis à utiliser (ou à bannir) et en lui transmettant des documents de référence. Si votre traducteur utilise un bon logiciel de TAO, il pourra récupérer des informations intéressantes dans vos documents, qu’ils soient rédigés en plusieurs langues ou simplement en français (notre langue cible) et utiliser des formulations que vous avez déjà approuvées.
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En expliquant clairement à votre traducteur quelle est la cible du message, vous n’éviterez pas uniquement la surqualité, vous permettrez à votre traducteur d’adapter sa formulation à votre cible. Eh oui, un traducteur fait bien plus que traduire un message, c’est ce que l’on appelle la localisation ou la transcréation selon le degré de fidélité au texte source.
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Prenons l’exemple d’une application de rencontres occasionnelles que nous avons traduite il y a quelques mois.
Les phrases devaient être directes, courtes, sexy et parfois même franchement crues. Est-ce que le ton serait le même dans le cas d’une application du même type ciblant des personnes à la recherche d’une relation stable ? Non, évidemment.
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De même, lorsque nous présentons une automobile, les termes et les tournures de phrase ne seront pas les mêmes si nous nous adressons aux jeunes conducteurs ou aux directeurs de société.
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Mieux votre traducteur vous connaît, plus il accumule de documents de travail concernant vos produits ou services, et mieux il peut vous représenter et, dans le fond, c’est un peu cela qu’on lui demande.
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Une relation de longue durée avec votre traducteur reste par conséquent le meilleur moyen de vous assurer des traductions de qualité.
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Nous reviendrons très bientôt sur les points principaux de cet article pour les détailler ainsi que sur une question qui nous tient à cœur : le budget traduction comparé au budget communication initial.
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Vous désirez réagir ou poser des questions ? N’hésitez pas.
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