Votre image à l’étranger est-elle systématiquement confiée à la même personne ou est-elle éparpillée entre une kyrielle de traducteurs inégaux ?
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Une large panoplie de langues
Vous êtes-vous déjà demandé comment fonctionnent ces agences qui proposent de multiples combinaisons de langues ?
Prenons un exemple.
L’agence α propose des traductions dans les langues suivantes : anglais (GB), français, allemand, italien, espagnol (EU) et néerlandais. Nous sommes loin des 20-30 langues proposées par certaines agences.
Combien de paires de langues cela représente-t-il ?
6 X 5 = 30 soit n X (n-1).
Partant du principe que, généralement, un traducteur traduit vers sa langue maternelle uniquement et maîtrise 2 langues sources, cela signifierait (dans une configuration optimale) 15 traducteurs.
Si l’on envisage une agence qui propose 25 langues différentes, cela représente 600 paires, soit 300 traducteurs.
Considérant qu’un traducteur traduit en moyenne entre 2 000 et 2 500 mots par jour, cela vous laisse entrevoir le personnel nécessaire, d’autant que certaines paires sont très demandées et d’autres excessivement rares.
Connaissant la charge du coût salarial, vous vous doutez probablement que les agences ne peuvent se permettre d’employer des traducteurs dans toutes ces combinaisons.
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Comment font-elles ?
Ces grandes agences font appel à des traducteurs indépendants.
Le problème de la sous-traitance c’est que vous ignorez, au final, qui a la charge de votre image à l’étranger.
Non seulement, l’agence peut changer de fournisseur à tout moment, mais elle peut également répartir vos documents (voire un seul document volumineux) entre plusieurs sous-traitants… et ces pratiques sont courantes !
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Mais leur sélection est très pointilleuse
Pas forcément.
Les exigences de certaines agences, en période de rush, sont parfois revues à la baisse. De plus, si la plupart des traducteurs débutent avec des agences, ce n’est pas un hasard.
Leurs tarifs sont généralement bas mais elles assurent un minimum de travail sans que le traducteur ne doive prospecter et elles assument la responsabilité face au client.
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Parlons tarif
Un indépendant qualifié gagne au minimum 50 €/h. Sachant qu’un traducteur traduit en moyenne 300 mots/h, cela représente environ 0,16 €/mot. Un relecteur peut généralement réviser 1 000 mots/h (soit 0,05 €/mot). Une traduction générale de qualité, sans mise en page particulière et réalisée dans un délai normal par des professionnels vous coûtera donc environ 0,20 €/mot. Nous avons déjà abordé le sujet ici.
Vous avez une idée de la marge que prend un intermédiaire.
Que peut-on espérer d’une agence qui propose le même service pour un tarif moindre ou équivalent ?
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Qu’en est-il des traducteurs indépendants ?
Lorsque vous commandez un travail à un traducteur indépendant, vous savez qui vous représente à l’étranger et vous avez l’assurance d’une continuité dans le style.
Ainsi, pour le même prix, vous bénéficiez d’un service personnalisé, d’une qualité supérieure et d’un interlocuteur unique.
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Et si vous devez communiquer dans plusieurs langues ?
Les traducteurs se connaissent entre eux, ont une bonne idée des compétences de leurs collègues et seront à même de vous conseiller un traducteur de qualité, expérimenté et qui répondra à vos exigences, pour toute traduction dans une autre langue.
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À vous de choisir.